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En mai, le crédit à la consommation a enregistré un léger recul de la production en France. Une première depuis le début de l’année.

Actualité Zone Euro

Crédit à la consommation : une baisse de 0,7 % en mai

Selon les données publiées par l’association Française des sociétés financières (ASF), le prêt à la consommation a enregistré une production de 2,78 milliards d’euros en mai, soit une baisse de 0,7 % par rapport à la même période de l’année 2014.

L’association affirme que la situation du marché reste très dégradée puisque la production cumulée depuis le début de l’année, à fin mai, est nettement inférieure de près de 22 % par rapport au point haut observé en septembre 2008.

Cependant, dans les détails, le crédit auto soutenu par les opérations de la location avec option d’achat (LOA) a de nouveau progressé, + 13,3 % par rapport au mois d’avril.

Le crédit personnel continue d’être bien orienté, sa production a progressé de 3,7 % en mai et de 3,9 % en sur le premier trimestre.

Le financement des biens d’équipement du foyer a reculé de 2,9 % par rapport à mai 2014, mais a augmenté de 3,9 % sur les trois premiers mois de l’année.

Quant au crédit renouvelable, sa production a encore baissé, -10,3 % en mai. Ce type de financement poursuit sa tendance baissière quasi-interrompue.

Prêt à la consommation : une baisse à relativiser

Certes la production a marqué le pas en mai à 2,78 milliards d’euro, mais à regarder de près, ce type de financement est orienté vers une tendance à la hausse avec une progression de 1,6 % par rapport aux 5 premiers mois de l’année 2014.

En fait, la baisse de la production du mois dernier est à relativiser puisque ce mois compte moins de jours ouvrables par rapport à la moyenne.

Le mois dernier a compté 22 jours ouvrables contre 24 en moyenne, soit un écart de 8,3 % selon les statistiques de l’association Française des sociétés financières.

L’ASF souligne également que cette baisse n’empêche pas d’observer une conjoncture favorable de l’activité (+3,4 % sur le premier trimestre).

En France, il est soutenu par la des taux d’intérêt exceptionnellement attractifs et par un afflux important des demandes de regroupement de crédits.