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Certes, la libéralisation du secteur de l’assurance-crédit a largement profité aux assureurs qui occupent actuellement moins de 20 % de part de marché, mais force est de constater que les banques sont déjà passées à l’offensive.

Actualité Finance

Vers des offres personnalisées dans les banques ?  

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la consommation, dite Hamon, les cartes sur le marché de l’assurance emprunteur ont été redistribuées.

Exigée par les prêteurs, l’assurance emprunteur est généralement incluse dans le contrat de crédit. Elle est considérée comme la chassée gardée des prêteurs qui représentent plus de 80 % des parts du marché.

Avant la libéralisation du secteur et la signature des différentes conventions, les principaux assureurs se contentaient de garantir principalement les gros risques (métiers dangereux, grosses sommes, risques de santé aggravés…) qui étaient considérés moins rentables.

Cependant, depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde en 2010, les compagnies d’assurance ont changé de stratégie en ciblant principalement des profils standards. Mais, il faut reconnaître que la riposte des prêteurs ne s’est pas fait attendre.

Les banques sont en train de mettre en place des offres de plus en plus personnalisées dont les tarifs sont mieux ajustés au profil et aux finances des assurés.

Des offres pour les moins de 36 ans aux offres pour senior en passant par les offres non-fumeur, les contrats d’assurances de groupe sont de plus en plus ciblés.

La part de l’assurance emprunteur en forte augmentation

Selon une récente étude qui a repris les statistiques en matière d’assurance-crédit sur les 10 dernières années, le coût de cette couverture exigée par les banques, a fortement augmenté.

L’étude a comparé la part de l’assurance-crédit dans une mensualité en se basant sur la durée du financement, l’âge de l’emprunteur et l’assureur choisi.

Les résultats indiquent que la part de cette couverture a régulièrement progressé, surtout ces dernières années où les taux d’intérêt étaient très attractifs. Entre 2005 et 2015, la hausse de l’assurance-crédit a atteint entre 20 % à 50 %.

Il est capital de savoir que chaque mensualité de remboursement comprend plusieurs éléments tels que les capitaux remboursés, les intérêts, le coût de l’assurance et les divers frais.

De ce fait, si les taux d’intérêt sont fixés en fonction de la conjoncture économique, du marché du crédit et des obligations assimilables du trésor (OAT 10 ans), le taux annuel effectif d’assurance (TAEA) est fixé librement par l’assureur en fonction du profil de l’assuré.

Par ailleurs, depuis le 1er octobre 2015, la législation en vigueur impose à chaque établissement bancaire de communiquer son TAEA et les détails des garanties exigées.

Le but est d’améliorer la transparence des contrats, de faciliter la comparaison des offres du marché par l’assuré et lui permettre d’obtenir une offre attarctive.