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Contrairement au printemps, la baisse des taux d’intérêt immobilier semble s’accélérée en cette période estivale. Cependant, quelles sont les raisons de cette tendance inédite ?

Actualité Finance

La concurrence interbancaire, une des principales raisons de la baisse des taux

Selon les dernières publications de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d’intérêt moyen pour le mois de juillet s’est établi à 1,55 % (toutes durées de remboursement confondues, hors assurance emprunteur) contre 1,62 % le mois précédent.

Contrairement au mois de mai où la tendance baissière commençait à ralentir, elle semble s’accélérée en cette période estivale. Selon, les réseaux d’intermédiaire bancaire, elle n’est pas prête de s’arrêter puisque, les premiers baromètres bancaires du mois d’août sont stables ou revus à la baisse.

Cependant, si la baisse des obligations assimilables du trésor OAT 10 ans et la politique actuelles de la BCE sont entre autres les principales raisons de la chute des barèmes des crédits immobiliers, il faut savoir qu’elle s’accélère grâce à la concurrence acharnée que se livrent les banques.

Pour cette année, les banques se sont fixées des objectifs commerciaux très ambitieux. Cependant, contrairement à 2015 ou les préteurs avaient atteints 70 % de leurs objectifs avant l’été, en 2016 force est de constater qu’ils sont en retard sur les prévisions. De ce fait, ils revoient continuellement à la baisse leurs barèmes afin d’attirer de nouveaux clients accélérant ainsi la chute des barèmes.

Les effets du Brexit font accélérer aussi la baisse des taux

L’autre facteur principal de cette incroyable érosion de la chute du loyer de l’argent est d’ordre plus global. En fait, depuis le Brexit, les principales banques centrales Européennes, soutenues par la BCE, œuvrent pour que le prêt immobilier soit le moins cher possible. A cela s’ajoute la ruée des investisseurs vers des actifs réputés sûrs comme les OAT 10 ans.

Ces différents facteurs constituent des ressources de refinancement très bon marché, voire gratuites, pour les établissements bancaires.  A ce jour, le taux des obligations assimilables du trésor 10 ans de la France sont tellement bas que les établissements bancaires peuvent continuer leurs stratégies commerciales très agressives, tout en conservant des marges très raisonnables.

Ainsi, comme les banques ont la capacité et la volonté d’accorder des crédits immobiliers à taux si bas, la tendance pourrait encore accélérer en septembre, une période souvent propice à l’achat immobilier.